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Important correctif apporté aux PC et légères améliorations pour les proches aidants

Dans le cadre des négociations concernant la prise en charge de proches, le Conseil des États a corrigé une importante erreur dans la réforme des PC: sans cette adaptation, la vie au sein de communautés d'habitation plus étendues se serait avérée pratiquement inabordable pour les bénéficiaires de PC. Inclusion Handicap approuve les autres modifications décidées qui concernent les personnes exerçant une activité lucrative tout en s'occupant de proches à domicile. Inclusion Handicap estime cependant que ces modifications devraient aller plus loin.

La réforme des prestations complémentaires (PC) adoptée en mars de cette année apporte une hausse réjouissante des montants maximaux reconnus au titre du loyer – c'est-à-dire des contributions maximales versées aux loyers par les PC. Or, le nouveau calcul comportait une erreur flagrante: les bénéficiaires de PC vivant p. ex. dans des communautés d'habitation ou au sein de leurs familles auraient touché des contributions aux loyers nettement moins importantes. Dans un ménage composé de six personnes vivant à Genève ou Zurich, par exemple, cette contribution se serait limitée à 327 francs par mois au maximum, un montant largement insuffisant dans ces centres. Inclusion Handicap constate avec soulagement que le Conseil des États a rectifié cette erreur dans le cadre de l'«Amélioration de la conciliation entre activité professionnelle et prise en charge de proches».

Les nouvelles dispositions légales visent à alléger la charge des personnes qui exercent une activité professionnelle tout en s'occupant de leurs proches. Cela concerne par exemple les parents qui prennent en charge leur enfant atteint dans sa santé suite à un accident ou une maladie. Désormais ils se voient accorder un congé de prise en charge payé d'une durée de 14 semaines au maximum. Les modifications décidées améliorent certes la situation, mais elles ne vont pas assez loin: ainsi p. ex. une personne qui soigne sa/son partenaire n'a droit, par cas de maladie, qu'à 3 jours de congé payés au maximum.