voir {name}

Navigation

Inhalt

Un plafond n'est pas appropriéEtude d'Avenir Suisse sur la réinsertion en cas d'invalidité

En raison d'une possible augmentation des demandes de rentes AI due à Co-vid-19 et des écarts entre les cantons dans l'intégration professionnelle des bénéficiaires de rentes, Avenir Suisse demande de fixer un plafond de dépenses pour le total des mesures de chaque office AI, sur la base du nombre de de-mandes annuelles. Pour Inclusion Handicap il est plus important de mettre en œuvre un véritable contrôle afin de savoir si l’objectif de réinsertion a pu être atteint, que d’instaurer un plafond de dépenses.

Inclusion Handicap a pour préoccupation de voir la réinsertion renforcée, en particulier aussi celle des personnes atteintes dans leur santé psychique et celle des jeunes. C’est précisément la raison pour laquelle nous avons soutenu le développement continu de l’AI dont l’accent est mis sur ces groupes cibles, et que nous sommes favorables au renforcement de la coordination entre tous les acteurs impliqués.

Comme le montre l’étude d’Avenir Suisse, il existe des différences considérables entre les cantons dans la mise en œuvre des mesures d’ordre professionnelles. Inclusion Handicap est favorable à ce que l'Office fédéral des assurances sociales (OFAS) examine les raisons de ces différences et assure une mise en œuvre plus uniforme des instruments d'intégration sur la base des "meilleures pratiques" dans les différents cantons.

L’importance ne réside pas dans la fixation d’un plafond de dépenses par office AI, mais dans le fait de mettre en œuvre un véritable contrôle de l’efficacité des mesures d’ordre professionnel qui s’oriente non pas simplement sur la possibilité d’économiser des rentes mais principalement sur la question de savoir si l’objectif de réinsertion dans le processus de travail a pu être atteint.